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6 jeux en 1

Catalog Number N/A
Release Date Dec 28, 2008
Publish Format Doujin/Indie
Release Price Free
Media Format Digital
Classification Remix, Original Work
OrganizationsEBS Enterprises

Credits

Composer / EBS
Arranger / EBS
Performer / EBS
Lyricist / EBS

Tracklist

Disc 1

01 Press any button to start 2:35
02 Sonic 3:59
03 Lemmings 4:19
04 Robocop 4:35
05 Double dragon 4:38
06 Worms 5:13
07 Arcade classics 4:41
08 Game over 2:46
Disc length 32:46

 

Notes

Remballez vos machines de guerre, ici on carbure au Commodore 64 et à la Master-System.
On reste dans la nostalgie, mais on la mélange avec de la guitare, des scratchs, un flow atypique, un peu d'humour, un peu de méchanceté, beaucoup de sexe... Non, je déconne pour le sexe, mais je me disais que ça vous donnerait peut-être envie de télécharger le disque...
On est sans cesse entre le rap et le jeu vidéo, on va jusqu'au bout du concept... Chaque jeu a sa musique, son univers, retranscrit le plus fidèlement possible... (Enfin, vous verrez que ma perception de cette fidelité reste très subjective).

1. Press any button to start (from Platoon - C64)

INSTRUMENTAL

2. Sonic

- Venu pour faire des dégâts, v'la le ptit belge schyzo
Commodore et Sega, c'était mes géniteurs, marmot
J'viens d'une époque où c'était créatif, pas combatif
Pas de joueurs en réseaux se prenant pour des grands sportifs
- Quelque part dans ton cerveau, mon son de l'hérisson défile
Nourrissant l'penchant zoophile, fustigeant le côté subtil
Inutile de contredire mes goûts, même si tu bandes, écoute
Trop tard, t'as découvert ce monde par le biais de Bandicoot
- Oublie, comme le virtual boy, tu fous la migraine
Rentre dans mon master system, suis-moi, prends-en d'la graine
Mais nan, t'es pas Eggman, juste un Crazy Frog visqueux.
De Tails, t'as l'air naïf mais pas la maîtrise de la queue
- C'est pour ceux dont les pouces excellent sur les vieux joysticks.
Respectent l'héros en pixels qui s'battait dans cette "cave mystique"
Pardonnent la bêtise de cette zique, en voient l'aspect nostalgique
dans une époque de jeux louches au niveau idéologique
J't'explique…

- Dans chaque domaine, les ancêtres subissent toujours plus de pompage
Les jeux de mon enfance explosent toutes ces copies de bas-étages.
Jette ta Lara Croft au milieu de tous les monstres de Rampage
Tu comprendras qu'la force du jeu n's'améliore pas avec l'âge.

Pas de panique - même si tout le monde est corrompu
Même si le fric – et la course au revenu
sont la seule chose qui s'applique - dans cet univers farfelu. Rien n'est perdu…
Car Sonic vient vous boter le cul.

- Plus rapide et plus déjanté, je file toujours plus haut
Méfie toi d'la santé d'un gars qui rappe sur des jeux vidéos
Je suis l'hérisson bleu, efficace, astucieux
Représente ce qu'il y a de mieux dans ce milieu devenu rodéo
- Avant, ma mère disait "Lache la console, le dîner refroidit"
Qu'est-ce que je m'en fou, bordel, Robotnik me poursuit
Un méchant veut me réduire à néant, je reste sur mes gardes.
J'devais rester 5h devant l'écran car il n'y avait pas d'sauvegarde
- Petit, avant d'être EBS, et de rapper des thèmes dark
J'préférais m'occuper à faire du buisness dans theme park
Faire sauter les attractions avec les gens qui crient au secours.
Virer les flics juste après embauche pour qu'une grève prenne cours.
- Puis latter les couilles d'un sumo avec mon cher Bruce Lee
Diriger Mr Robot, Zorro et les Gremlins aussi
C'était l'temps des tonnes de concepts prometteurs, innovants
Maintenant tu mates le cul de tes sims ou bien tu butes des talibans

- Voila pourquoi j'ouvre un nouveau créneau, qu'les gens en profitent
L'MC le plus piquant de tout le Hainaut, ou l'plus nostalgique
Laisse moi amasser les anneaux, pour qu'au - scoring, je te nique.
Enfin, j'fait tourner le panneau, cadeau: check le style Sonic!

- J'attaque en 2 temps, 3 mouv', les persos 2D, j'approuve
Les graphismes j'm'en branle, c'est le gameplay l'important, je trouve
Qu'il faut avouer les faits, je me rappelle des spin dash, l'effet
Qu'ça faisait, les jeux d'antan restent les plus frais, je le prouve.
- Du temps où il n'y avait pas de baston générale de fans qui par cohortes
Se marchaient dessus pour avoir la console dès ouverture des portes.
A minuit une, avant rupture de stock à minuit 2.
J'suis venu rappeler aux cafardeux, une ex-passion maintenant morte.
- Ou presque, toujours les mêmes jeux de rôle, l'imagination se meurt
Des bouses appréciées par ceux qui s'estiment hardcore gamers
L'horreur, et marre des émulateurs où les actions retardent
Laisse moi brancher sur le téléviseur toutes mes consoles ringardes

- School, World Games, Donald Duck playground, California games, megaman, arkanoïd et pang, Aztec Adventures, Speedball 2, Skate or die,  Comix zone, hot weels d'Epyx, Spy versus Spy…
Où sont passé ces concepts…
Dans l'trou du cul de sony, et comme compensation un 30ème Final Fantasy
Y'en a beaucoup pour qui leur bouse suffit, c'est vrai que ça fait du fric
Mais n'oublie pas c'qui suit, mon petit: t'iras pas plus vite que Sonic.

Ma conception du jeu n'a pas d'limite, j'vous propose mon style
Vous sort mes rimes d'ancien joueur ermite, en milieu hostile
Si tu m'imites, restant donc sans mérite, pendu à mes fils
J'te répondrai comme le doc Amrith: "prends ta came et file".

Allez dégage, maintenant, retourne jouer à Second life, mec. T'aurais du t'arrêter au tamagotchi…C'est EBSonic contre Laurent Boutnik.

3. Lemmings

- La trappe s'ouvre, déjà je souris, mes mains se frottent
car chutent tous mes cobayes qui, à peine arrivés, trottent
Pour vous, c'est navrant, comme distinction, y'aura carotte
L'entreprise va d'l'avant, hors de question qu'le plan capote
- Je commande dans les caves, pas sous un ciel azuréen
Avec une main de fer cachée sous l'ordre épicurien
Voilà comment aujourd'hui, on devient tous lémuriens
Du taffe et une paie pourrie, à part ça, y'a plus rien
-Sous ma sainte providence, tout ton salaire de jour
Tu le claqueras dans un plein d'essence sur le chemin du retour
Pour te permettre de venir retravailler demain de plus belle
Pas de panique, tes surplus, l'état les prends sous sa tutelle
- Construis un pont, tourne en rond puis creuse un caniveau
Une fois à destination, t'arrives juste au prochain niveau
Tous s'affairent autour du patronat comme pivot
Si le boulot est Dieu, pour sur, le peuple est dévot
- Dirigeant sévère, j'ne permets pas la moindre erreur
Au moindre pas d'travers, une dure sanction sera de rigueur
J'immobilise, renvoie, explose chaque ouvrir d'un clic
Me moque éperdument des conséquences que ça implique
-Vous êtes là pour suer, par vos pioches ou vos bras
Nigauds comme vous êtes, vous banderez quand votre salaire tombera
Comblera vos manques. Pendant qu'moi, au repos, j'ordonne
Sacrifie quelques têtes dans les tâches que j'coordone

- Toi, grimpe, construit, rampe, détruit
Vide, remplis. Crève, sans bruit.
Creuse un puit, saute en parapluie, c'est c'qu'on t'instruit
Et puis fige-toi, ducon, t'es le pigeon que je sacrifie
Exécutez tous mes caprices ou bien je passe au plan B
Un compteur loin d'être factice risque de vous surplomber
Obéissez sagement et quelques uns seront sauvés
Décevez moi un seul instant et je vous ferai exploser

- Le seul élément douteux, c'est celui qui contrôle
Les travailleurs, eux, partent et viennent à tour de rôle
Au foyer, peu d'temps libre ou d'air, surtout des tâches
Familiales, administratives ou ménagères sur les épaules.
- Les conditions de travail pour certains sont abjectes
Bon adjectif, quand les uns crèvent, les autres jactent
Qu'ils manient la bureautique ou le marteau-piqueur
Ils espèrent plus que le droit d'se soulager dans les liqueurs

- Voilà mes lemmings, bons et fidèles employés
Inutile de vous choyer, une fois toutes mes forces déployées
Soyez disciplinés et vous pourrez payer votre loyer
Si je vous lâche, bande de cons, vous allez cramer ou vous noyer
- Travaillez, c'est la santé, imitez les fourmis
Adoptez un train de vie à vous en donner le tournis
Le zèle est permis, joins-toi à ceux qu'on manipule
10 heures par jour sur les chantiers par temps de canicule
- Je prends un plaisir fou à voir ces ptites bêtes au boulot
S'pêter les yeux, s'salir les mains, souffrir de douleurs au dos
Moi, à l'aise dans mon bureau, un site porno et une canette
Le monde est un jeu vidéo, les riches ont la manette

- Toi, grimpe, construit, rampe, détruit
Vide, remplis. Crève sans bruit.
Creuse un puit, saute en parapluie, c'est c'qu'on t'instruit
Et puis fige-toi, ducon, t'es le pigeon que je sacrifie
Exécutez tous mes caprices ou bien je passe au plan B
Un compteur loin d'être factice risque de vous surplomber
Obéissez sagement et quelques uns seront sauvés
Décevez moi un seul instant et je vous ferai exploser

4. Robocop

- A l’époque où Robocop jouait aux figurines
Il exécutait sans scrupule ceux qui commirent des crimes
On le faisait tous avec plaisir mais candeur enfantine
Il n’a jamais vraiment grandi depuis, c’est ça qui me chagrine
- Depuis, désespéré, il veut changer la société
Et choisit une autre destinée, pour que les autres cessent de ricaner
Celle d’une petite année où les étudiants sont payés
Celle qui permettait de tirer sans qu’les procès viennent t’écraser
- Celle qui permet d’crâner, celle qui permet d’blâmer
Les mauvaises herbes alors qu’on est soi-même fané
Celle qui permet d’flâner, sans jamais être assigné
Parce que la justice a un panel d’autres coupables tout désignés.
- Ce qui me choque le plus, où je veux lui dire qu’il se vautre
Sa conviction profonde de valoir plus que les autres
En fait, je lui ai dis mais il s’en fout, si fier de son costume
Il détruit des vies, yeux fermés, mais crois moi, il assume
- Il dispose du soutien de bien de ses contemporains
Qui pensent qu’il détient dans des mains la puissance d’un souverain
Mais ce n’est pas le tout puissant qui agit par ses actes
Juste un crétin d’impotent qui préfère l’arrogance au tact
- Sa tactique est claire, se servir de son insigne
Plus que de son cerveau dont il n’attend plus un signe
Indigne car lâche, c’est la base de son choix de carrière
Avec un poil de racisme et une attirance pour la bière

- Pourquoi j’pourrais pas l’humilier, lui n’a pas hésité
Quand il est venu visiter là où j’étais censé habiter
Que j’magouille ces conneries flattait sa dite supériorité
Notre précarité financière n’est pas dans ses priorités
- Il veut juste que règnent les lois, lesquelles sont déjà pourries
Au lieu de faire profil bas, il s’prend pour l’inspecteur Harry
Il aime se soulager sur les jeunes de la haine qui le nourrit
Mais il viendra chialer quand il payera enfin ses conneries
- Robocop fait souvent l’erreur de prendre le quartier pour soin règne
Cela étant, les petites gens qu’il dédaigne
N’ont ni la crainte ni le respect qu’il croit inspirer, ils feignent
Le plus drôle ? Robocop demande sans cesse qu’on le plaigne !
- Il oublie que sa place, il l’a bien choisie
Justifie sa rancœur par sa condition moisie
L’immunité qu’il désire pour frimer à son loisir
Est difficile à obtenir donc il s’défoule sur l’ecstasy
- J’exagère, je les mets tous dans le même panier
Ceci dit, je tire des mots alors qu’eux peuvent nous saigner
Une insigne ne te hausse pas, un baggy ne te fausse pas
Quand on est une merde, on l’reste, on doit juste porter sa croix
- On est tous égaux en droit, moi je suis au courant
Robocop, lui, parfois, n’a pas l’air d’en être conscient
Donc certains délinquants veulent lui en foutre plein les dents….
« sample »

- Tu me diras que ce sont juste des hommes, je me demande si
Certains pètent un câble à cause de réformes en dents de scie
J’aimerais tant penser que Robocop a des collègues qui valent mieux que lui
Ce rêve nous serait cher autant qu’la résurrection des Totsi
- Reste que les pourris là bas se comptent toujours à la pelle
Qu’ils viendront après le combat quand une victime les appelle
Tu crois qu’ils sont déjà en train de rétablir l’ordre en ville
Alors qu’ils se masturbent devant leurs dernières saisies pédophiles
- Robocop se croit au dessus, mais d’après c’que j’en ai vu
Ça reste un beauf de plus qui bande devant les jantes alu
Qu’il regarde donc ses vices avant de condamner nos sévices
Nous on lui casses rarement les couilles quand il se saoûle en plein service
- Robocop n’a pas de couille, sonne à ma porte en pestant
Prétend n’avoir jamais dit ce qu’il m’a balancé 2 semaines avant
Quel courage, j’m’étonne plus de voir une bande de flic lestant
De coups de 6 matraques le dernier des manifestants restants.
-C’est triste, même ses supporters n’osent plus le solliciter
Par miracle, s’il vient, c’est nonchalant ou surexcité
Evitez-moi, vous n’obtiendrez pas de moi un doux geste
Pourquoi ? Parce que votre orgueil m’est complètement indigeste
- Maintenant qu’j’ai poussé mon dégoût à son paroxysme
Et te flanque d’avance dans l’cul tes remarques sur mon manichéisme
Je m’en vais reprendre mon joypad, et avec mon Robocop
J’massacrerai tous les gangsters, c’est le paradoxe dans mon sadisme

5. Double Dragon

Moi c’est Jimmy, moi Billy, Habile et embellis…
A fond contre le délit quand le crime Avilit,
Quand les langues se délient. Quand leurs membres se rallient
Si l’ennemi nous salit, Avec force, on s’allie
On l’repeint, comme Dali. Comme mohamed ali
Il nous voit, il pâlit, à nos manques, on pallie
La passion idyllique, Le coma éthylique
Pas compris ? Tu relis, choqué par notre éthique
Car quand on nous critique, c’est par les poings que l’on réplique

- Comme tous les enfants timides et introvertis
Je soulageais ma frustration via quelques parties
Adepte des jeux de baston, pour public averti
Même aujourd’hui, on dit des gosses que ça les perverti
- Je suis pas trop Kawashima et son entraînement cérébral
J’préfère quand sub-zero arrache des colonnes vertébrales
Face à mon style, Les Black warriors deviennent Fébrile
Leur faire sauter le crâne s’avère être la quête de mon graal
- Que ce soit avec les joypad à l’ancienne,
les frappes qui sortent d’un seul bouton ou d’une quinzaine
Je cherche un exutoire, une sorte de défouloir
Et prendre du plaisir quand mes adversaires saignent
- Mon enfance sans Game Boy, c’t’une nympho sans sex toy
Derrière l’écran, j’étais à l’abri comme le prépuce d’un goy
Goya n’était pas mon idole, c’était plutôt Blanka
Dans Street Fighter et dans Virtua, Geoffrey ou Akira
- Tu vois, des gueules j’en ai pété des tonnes en virtuel
A l’époque déjà, on disait que j’en deviendrais cruel
et Instable, comme quoi les gens sont vraiment capables
D’inventer de faux coupables, quand ils craignent les réels.

Double dragon, double attaque, double claque... Prends une
Double ration de coups de poings, et rejoins notre
Corporation des street-fighter via la manette
La violation de la pudeur ne rend pas honnête
C’est là qu’on voit qui sont les vrais durs
Pas de place pour les faux, les poseurs.
Sans look, sans bling et sans fioritures
La vraie vie, dehors, c’est pour les loosers.

- J’ai appris à me défouler sur International Karaté
Avant ses copies ratées, d’origines ou piratées
20 ans de jeux pour latter, les burnes et se voir tenté
De rire quand on voit se réduire l’autre barre de santé.
- Avant, c’était 10 combattants complets à prendre en main
Maintenant t’en as 50 mais insipides aux coups communs
Comme un fanatique, j’apprenais chaque technique
Hard comme arracher un bras ou soft comme des baffes aux romains
- J’passais plus de temps en entraînement que dans l’arène
Métaphore de ma vie qui préfère le studio à la scène
Saigne, souffre, c'est bon pour mon mental
Saigne à en faire trembler le contrôle parental
- Double dragon, car il faut être 2 pour se cogner
De souvenirs, les 2 frères héros finissent par se castagner
Tout ça pour sauter Mariane, qui en petite jupe se pavane
Mate la baston pour sucer celui qui va gagner
- La garce, cette effusion de sang ne serait-elle qu’une
Farce, visant à faire fuir les bien pensant jusque
Mars, les JV sont moins gore que les JT,
Donc continue à cogiter, ce sera ptet efficace.

Double dragon, double attaque, double claque... Prends une
Double ration de coups de poings, et rejoins notre
Corporation des street-fighter via la manette
La violation de la pudeur ne rend pas honnête
C’est là qu’on voit qui sont les vrais durs
Pas de place pour les faux, les poseurs.
Sans look, sans bling et sans fioritures
La vraie vie, dehors, c’est pour les loosers.

- La bête noire du jeu vidéo, celle où les coups fusent
Qu’on soupçonne de fourvoyer une jeunesse déjà confuse
D’abord on accuse, ce qui nous amuse
Car la détente est vue comme un péché dont on abuse
- Ok et bien, je m’en fou, je suis un connard odieux
Je m’offre chaque jour le droit de commettre un crime ou deux
La jeunesse est en perdition, peu importe la partition
L’instrument est désaccordé, t’auras rien de mélodieux
- J’avoue, nos vies dépendent des jeux qu’on a connus
Tu finiras au Ku-Klux Klan si tu joues au pendu.
Quand je joue à hot run, j’écrase les gosses en rue.
Si je joue à Mario, j’écrase les tortues sous mon cul
- Quand je joue à Golden Axe, je tue mon chien au glaive
Quand je joue à Pong, je me prends pour Jean-Michel Saive
Quand je joue à Boulder Dash, je creuse dans mon jardin
Quand je joue à Fifa, j’veux m’faire séçu dans les gradins
- Ok j’plaisante, mais ce disque n’est qu’une vaste blague
Pour les gamers qui ont surfé sur cette vaste vague
Au lieu de juste causer, à s’en foutre la nausée.
S’en sont mis sur la gueule par pixels interposés.

Refrain

6. Worms

- C'est la guerre des vers, des vers de terres, des beaux textes
De tous les soldats qui espèrent que leurs raisons sont complexes…
De ceux qui restent fidèles et de ceux qui retournent leur veste
Et au final, on perd nos ailes car y'a plus que la merde qui reste
- On ne vit plus, on survit, et c'est chacun pour sa gueule
Jusqu'à ce que nos biens nous isolent, enfin, une fois seul
On s'enferme dans son mal-être; dans sa condition d'base
Matant le monde d'une fenêtre, car ailleurs on t'baise
- Certains balaises ont une notion très personnelle du courage
Trop endormis pour constater dans leur crâne, le bourrage
On leur donne un fusil, leur ordonne de viser d'autres races
Même en marchant dans la merde, ils sont fier de laisser une trace
- Alors, armons-nous jusqu'au dent, restons original     "OUAIS!"
Provoquons les méchants avec tout notre arsenal          "OUAIS!"
Suivons le troupeau des vers en vert, cœur de pierre
Âme de verre, droit devant mes chers frères, pour se ramasser la première balle
(Connerie)
- Tu crois en ta prestance, t'es qu'une tache dans l'continent
T'es ni le plat de résistance, ni même un de ses condiments.
Et finalement, tu souffriras d'Alzheimer et d'incontinence
Mec, des merdes c'est ce qu'on demeure, à l'échelle d'un monde immense

- C’est la guerre des vers, des vers de terre, des beaux textes
Des générations, des religions, des races et des sexes
De tout ceux qui veulent se diviser encore et encore
Jusqu’à voir son prochain comme un simple élément du décor
- La guerre de tous les rappeurs qui se tirent dans les pattes
Passent leur vie à parler ghetto pour les frères que ça épate
Pendant que l’aristocratie exploite c’qui nous est vital
Et se rit bien du hip hop au service du capital
- On s’bat entre nous, on se car-jacke, ooon
S’balance des coups, des coups d’matraque, noon
L’homme est ignare. Le bout du tunnel est encore loin,
Et les connards se pensent caïds quand ils volent leurs voisins
- La rébellion capitule, ne subit que des mutineries
Quand les discours subtils, flanchent sous la crétinerie
Quand le seul bonheur qu’on connaît, c’est une veste Pierre Cardin
Une pouf siliconée et une piscine dans le jardin
- On se rend bien compte que l’homme est un drôle de ver
Gigote beaucoup, mais ne mène que les yeux fermés la guerre
Il voit le monde entier agoniser mais reste taiseux
Va savoir comment il peut oser penser y pondre ses oeufs

- C'est la guerre des vers, des vers de terres, des beaux textes
De tous les soldats qui espèrent que leurs raisons sont complexes…
Mais c'est du néant…  Ce qu'ils veulent? C'est te descendre
Se péter la gueule. La paix? moi j'dis paix à ses cendres.
- Querelles incessantes, je précise en toute humilité
Que les gens s'en battent de toute ma crédibilité
Mon rap restera à jamais d'une navrante futilité
J'patauge dans l'inutilité, faute à leur débilité
- Mes vers viennent de la terre mais ne sont pas tous lubriques
Sévère avec leurs vers qui eux restent justes lombrics
Une armature de fer face à leurs mesures drastiques
Un art mature et fier, qui veut dépasser sa plastique.
- En gros c'est c'que j'pratique, mon seul moyen d'attaque
Et c'est là que s'ça complique, car la voix comme matraque
N'est qu'un caillou face à aux obus de leur force militaire
Et rien ne pourra tempérer leur ton autoritaire
- Je jette pas l'éponge, je perdrai, mais par K.O
Maintenant que j'y songe, je mourrai, donc pas d'cadeaux
Mes gosses seront encore plus chiants que moi, je l'espère
S'ils me disent "Papa, j'veux changer le monde". Beh, Je laisserai faire.

- La frappe doit faire plus que mal et laisser des contusions
Pour que le but initial puisse prêter à confusion
On peut tuer quelques personnes, ça ne changera pas la donne.
Donc nos actes restent frivoles. Tel sera ma conclusion
- Que ton style soit belliciste ou lyriciste, beaucoup résistent
Tous on insiste, brouillant les pistes, s'prenant pour des avant-gardistes
Mais ne se désistent ni les racistes ni les juristes. Nous sommes
Des numéros sur une liste, des worms même si c'est triste, c'est triste, c'est triste…

7. Arcade classics

- Si on sortait s’enfermer, dans le noir complet
Que j’raconte mes trucs de geek en 2 ou 3 couplets
Sur ce qu’on appelle les luna park, aussi
Les games center, les salles d’arcade, pour ceux qui n’sont pas d’ici
- Gosse, j’en étais fanatique, mais heureusement
Je n’avais pas de fric, je choisissais les jeux judicieusement
Des nouveautés branchées, aux jeux surannés, en fait
Sur que les néophytes mettraient ailleurs leurs pepetes
- Mais j’reste sur mes pépites, c’est vrai que j’me répète
Il faut bien qu’j’en profite, aujourd'hui c'est la fête
Je déambule entre les jeux qui datent de l’avant-guerre
Et le nouveau Tekken qui fera kiffer les petits frères
- Je m’installe pour tester les jeux frais, efficaces
J’évite les simulations bidonnes, ce n’sont que des farces
Au début, c’était pilotage, snowboard et mitraillettes
Maintenant tu finis avec des simulations de tirage de braguette
- Si tu veux faire du « casual », t’as les jeux de palettes
Certains machos diront sans doute que c’est un jeu de tapette
Mais ça fait participer les mères, les sœurs et les épouses
Qui seront plus indulgentes après pour te laisser claquer ton flouse
- Sur chaque borne, y’a des highscore, qui font 300 fois le tiens
A croire qu’il y a des gars qui font qu’ça du soir au matin
Les salles d’arcades sont les Las Vegas des pauvres.
Elles agacent les parents et vident les poches de leurs gamins.

- J’observe ceux qui passent la vie aux attrapes-pigeons
Tentent d’attraper une peluche avec une pince à la con
Qui caresse plus qu’elle n’attrape, ma vie n’a qu’un but désormais
Échapper à celles qui veulent faire y passer mon porte-monnaie
- Chouette, un jeune branlos arrive, fringué comme l’autre sexe
Veut démontrer à sa ptite blonde qu’il en a dans l’biceps
Il enfile un gant de boxe, prend un élan de 5 mètres
Et fini par taper comme ta mamy qui dépoussière sa carpette

- Après m’être moqué de la caille qui joue au roi du ring
C’est le moment de montrer c’que j’vaut à Virtua racing
Après on enchaîne jusqu’à 8 joueurs à Daytona USA
Avec toujours le convié de pierre surprise, qui ne jouera pas

- Chié, les courses sur les bornes avantagent le perdant
Il va 2 fois plus vite que celui qui se trouve juste devant
Bonnes ou mauvaises, prépare des excuses à foison
Perdre, ok, mais faut une bonne raison et rester méprisant
- Maintenant, un ptit jeu de flingues en coopératif
Quoiqu’il arrive, la mauvaise foi d’abord : ton collègue est fautif
Les adversaires n’en attaquent qu’un, l’autre finira l’jeu seul
À s’faire botter l’arrière-train, le premier fera la gueule
- Sous les rideaux d’une cabine, un écran géant à yeuter
Je rêverai encore de tout ce sang quand j’irai me pieuter
L’ironie c’est à la sortie, plus la peine de lutter
Mes yeux seront aussi rouges que ceux des zombies qu’je viens de buter

- Il fut un temps, ces salles étaient mes jardins d’Eden
Tant d’heures passées à glander au Sportland de Bredene
On va dire que c’était reuch quand même de manger dans c’jardin
Du coup, beaucoup n’touchent à rien, s’cantonnent au statut de radins
- Faut dire que la conversion fut maniée d’une main d’escrocs
Ils ont fait passé les jeux de 20 francs belges à 1 euro
Voila pourquoi je n’y met quasi plus les pieds
Je suis devenu un de ces badauds qui se content d’épier
- Assis dans mon divan, PC ou console de salon
Après tout, si le jeu devient sociale, où va-t-on
Ils l’ont voulu, j’éteins les lampes, mes contacts se raréfient
C’est fait, c’est dit, je rejette le monde, je verrai mes potes par wifi
- Fini, les luna park…

8. Game over (from 1942 - Arcade)

INSTRUMENTAL

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Mar 8, 2009 10:59 PM
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Sep 14, 2022 03:37 PM
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